En meeting à Marseille, le président-candidat a répété son opposition au droit de vote des étrangers aux élections locales proposé par François Hollande, y voyant "une dérive communautariste". <br /> <br />Nicolas Sarkozy nous avait prévenu : « C’est le communautarisme qui est au bout du chemin » <br />« Rien n’est plus dangereux que la bonne conscience qui ne veut pas regarder en face les conséquences de ce qu’elle réclame. <br /> <br />Seuls comptent pour la bonne conscience son image et son miroir. Régulariser massivement, ouvrir les vannes, ce n’est ni plus ni moins qu’une faute. <br /> <br />Quand on aime la France, on ne réduit pas la nationalité française à une adresse et on ne prend pas le risque du vote communautaire qui ferait peser sur les élus locaux une pression communautariste immense et voler en éclats notre pacte républicain. <br /> <br />Quand on aime la France, on veut que la France soit maîtresse de son destin et maîtresse chez elle, c’est cela aimer la France. <br /> <br />Quand on aime la France, on ne propose pas de ratifier la charte des langues régionales qui n’a pas pour but de faire vivre les langues régionales dans lesquelles je crois, mais de reconnaître des droits linguistiques à toutes les minorités et de les placer sous le contrôle d’une Cour Européenne qui jugera sans tenir compte de notre histoire nationale et de notre tradition républicaine. <br /> <br />C’est le communautarisme qui est au bout du chemin et pas la défense d’un magnifique patrimoine de langues et de cultures qui font la richesse de notre pays. <br /> <br />Je veux défendre ce patrimoine. Je veux m’opposer à toute dérive communautariste parce que cette dérive ruinerait des siècles d’efforts et de sacrifices pour nous construire un Etat, une Nation, une République dont nous pouvons être fiers et dont nous tirons notre force » <br /> <br />Nicolas Sarkozy, Marseille, 19 février 2012 <br /> <br />MD <br />Fidèles sarkozystes de l'UMP https://www.facebook.com/fideles.sarkozystes.de.l.ump?fref=ts
